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"LE BOUQUET DE PENSEES VIOLETTES" 2022

"LE BOUQUET DE PENSEES VIOLETTES"
 
Quand on n'a que l'amour à donner en partage
Face aux affaires, aux tumultes de l'argent, de leurs guerres.
Quand on n'a que des roses à dresser face à l'indifférence, devant les barricades.
Face aux fusils, aux bombes et à l'hypocrisie des mots.
Face aux morts, aux crimes odieux, aux assassins du monde,
à ces dictateurs méprisables et tous leurs gens...
Je n'ai qu'un brin de muguet au parfum de roses rouges comme ultime colombe.
Les gens parlent d'amour comme de leurs frittes mayonnaises
Promettent, font rêver le temps d'assouvir leurs besoins leurs envies
S'en délectent, puis à moitié vide délaissées déjà, refroidies un rien.
Les abandonnent sur le coin de la table de cuir et à peine dorée encore sans
autres formes de procès.
Quand on n'a que l'amour à donner en partage
On n'est rien, plus rien, aucune valeur en bourse, nous n'avons, on n'a droit
qu'aux affronts, aux mépris, à l'oubli.
Que valent sur les marchés la passion et la quintessence du temps et de l'amour,
 tous ces instants, secondes d'or de magie offertes sans compter à nos femmes,
 à nos enfants, à nos amours.
Oui, que reste t'il ?... Quelques poussières d'étoiles dans tes yeux inestimables,
dans mon coeur blessé.
Sans valeurs aucunes.
Lorsque la violence, la froideur insensible, la banalité du quotidien efface les
mots qui riment pour toi, rythme de colline en collines, poésie éblouissantes,
frénésies criantes de vérités, écrits en poussières d'amour sur le tableau
noir de la vie
Usés déjà ces mots ?... devenus illisibles au fil des jours... lorsqu'on n'y prête
 pas suffisamment d'attentions.
Face à l'égoïsme, à l'indifférence,
face au bouillonnement et aux bruits stridents, aux brouhahas de ces trop
 grandes villes, à tous ces artifices.
Le poète, face à l'incompréhension des matérialistes financiers froids,
cartésiens, calculateurs, se dessèche.
Il se dessèche tel mon petit bouquet de pensées violettes sur ton petit secrétaire
 de pin d'orme au chocolat près ton oreiller au petit jour..., tous les soirs aussi...
Ces brins de purs bonheurs en herbe que tu ne vois plus dans ce monde en
 déroute qui te presse, ces petites fleurs d'amours prometteuses oubliées, ces
 tiges de bourgeons remplis de passions enflammées qui avaient besoin
d'exploser et d'explosions, de ta fontaine de douceurs...
Oui toutes se sont mourues peu à peu de tous ses amours passions que tu
oublia d'arroser chaque jour de ta tendresse, de tes attentions nécessaires,
de ta présence vitale, de chaque instant, nécessaire aux amours purs, comme
 aux premiers jours, te souviens-tu seulement ma princesse ?...
Te souviens-tu seulement ou sur le pas de ta porte, dans les brumes
prometteuses d'un printemps nouveau, ou d'une soirée d'été, ou après une
scène aux étoiles, tu découvris émerveillée dans ton escarpin de satin ce
petit coeur tressé en bouquet violettes de pensées d'amours maladroites,
 tout fraîchement cueillies à l'aube de nos premiers pas tremblants sous le
 soleil d'un saule, souvenir imaginaire des jacarandas bleus azurs en fleurs...
Larmes de bonheurs or et rouge sourdant de tes lèvres, luxe inestimable,
chaude volupté, perles d'argent à l'orée de tes yeux émotionnés.
C'était le visage de ton bonheur.
Mon espoir éternel, le calme rêvé.
 
Le Petit Prince Henry de Sylang'hô
8 juillet 2022


17/03/2023
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